La Danse du Soleil :
Alors que les Dakotas subissaient des conditions de vie misérables à l'intérieur des réserves, en 1890, apparut la « Danse du Soleil ». Une danse rituelle invoquée par Wovoka qui a pour but de restaurer les anciennes conditions de vie des Indiens. Devenue un symbole de résistance à l'assimilation blanche, cette danse fut considérée comme un élément de rébellion aux yeux de l'armée qui décida de l'interdir. Les tensions aboutirent au massacre de Wounded Knee.
Le "Wild West Show" :
Depuis 1885, les colons pouvaient voir le « Wild West Show », un spectacle itinérant mettant en scène la vie des Indiens dans l'Ouest américain. Les tournées engageaient de nombreux Indiens poussés par la misère et sillonnaient les villes de l'Est américain, jusqu'en Europe. Ces spectacles sans nuance eurent une grande influence sur la manière dont les Américains et les Européens imaginaient les Indiens. Ils furent associés depuis ce temps aux tipis, bisons et autres scalps. Ces années d'appauvrissement culturel ont vu la fin de la « Danse du Soleil », abandonnée par des populations indiennes déracinées. Ces spectacles itinérant n'ont pris fin que vers 1913.
Le retour aux sources :
La première moitié du XXe siècle voit la population Dakota se retourner vers ses racines. Les Dakotas sont restés attachés à leurs structures familiales ou leur culture même s'ils subissaient de fortes restrictions, comme l'obligation de vendre leur troupeau pour se tourner vers la culture du blé. L'effondrement du cours du blé quelques années après garda les Dakotas dans la misère profonde. Cette période aboutit à la renaissance de la « Danse du Soleil », vers 1970.
Aujourd'hui :
Commence alors une période d'activisme et de militantisme destinés à faire reconnaître les Indiens comme les légitimes propriétaires des Black Hills. Pour cela, l'American indian movement (AIM) rassemble une majorité de Dakotas refusant farouchement d'être indemnisés en échange de ces terres.
Les Dakotas restent les plus fervents défenseurs de la mise en valeur de la culture ancestrale, du maintien des traditions et de la transmission de la culture aux jeunes générations.